Le journalisme de terrain, pour ceux qui osent encore lire entre deux bastons de rue.

DUKE, UN DÉCOR DE CARTE POSTALE DE LA HESS

Pour les touristes fraîchement débarqués à Duke : faites vraiment gaffe à vous !
On sait, vous rêviez de balades en décapotable dans les montagnes, d’un petit selfie devant une usine rouillée, d’un brunch minimaliste dans le désert de Scranton. Charmant programme. Mais ici, même le guide touristique porte un gilet pare-balles.
🏜️ Certes, les paysages sont Très beaux, Les vestiges industriels, Photogéniques également… à condition d’éviter les deals en arrière-plan (ça serait dommage n'est-ce pas ?).
☠️ Besoin de vous évader ? Pas de panique, on a toute une gamme de substances locales prêtes à vous faire décoller… au sens propre comme au judiciaire..
🍑 La prostitution ? Une économie aussi dynamique que discrète, avec des “bureaux satellites” jusque dans les bâtiments publics.
💵 Le racket, lui, c’est l’impôt local. Pas de feuille d’imposition, mais une batte ou une menace au coin de la rue.

Une description fidèle par Blanche ADÉKOUPÉ.

à southside, Le retour d'un prisonnier fait du bruit

“Neuf mois pour tenir sans faire de vagues. Sinon, c’est retour au frais pour quatre longues années.”
Il s’appelle Tiger. À Duke, son blaze n’est pas juste un surnom de terrain, c’est une rumeur vivante, une cicatrice collective. Il y a deux ans, il était partout : dans chaque match, chaque baston, chaque recoin de l’ombre. Puis silence radio. Enfermé pour une affaire si floue que même les bavards du quartier évitent le sujet.
Aujourd’hui, il est dehors. Libre… enfin presque. Car la consigne est claire : Neuf mois à raser les murs, ou c’est le retour au trou. Mais à Duke, les murs ont la mémoire longue, et les fantômes portent des survêts. Le nom de Tiger recommence à circuler. Et on sait tous comment finissent les légendes ici : sous les projecteurs d’un terrain, ou au fond d’un coffre.

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IL PLANQUE SA CAME DANS LES CHOCAPICS DE SON PETIT FRÈRE ... LE DRAME SURVIENT

Dans le quartier de Northside, un jeune “entrepreneur” dissimule son stock de pilules dans une boîte de céréales. Mauvaise idée : son petit frère de 6 ans vide le paquet au petit-déj. Résultat : un gamin surexcité qui récite l’alphabet à l’envers, un aller simple aux urgences, et une perquisition express. Quant au gamin de 6 ans, il est prêt à repartir à l'école, où il devra justifier cette absence stupide. 

DUEL DE LIVREUR : UNE BAGARRE GÉNÉRALE ÉCLATE DEVANT LE BERLINER KEBAB

Chaos devant le Berliner Kebab du centre-ville : deux livreurs se disputent une double commande XL. En 10 minutes, la zone devient un ring de MMA. Scooters renversés, burgers volants, frites au sol. “On aurait dit Fast & Furious 9, version Uber”, résume un témoin. Le fast-food refuse désormais toute commande groupée après 19h. La rédaction s'associe aux clients qui contestent cette décision idiote.

COIFFEUR CLANDO : CHAQUE COUPE CACHAIT UN SERVICE SPÉCIAL !

Planqué derrière une vitrine taguée, ce barbier de fortune proposait bien plus que des dégradés. Un "mi-long” signalait un deal, une “raie sur le côté” ouvrait un accès à un réseau discret de prostitution. Depuis la descente de police, le quartier est mal coiffé, mais bien informé. Un client anonyme confie : “Il m’a vendu une coupe et une alibi en moins de 10 minutes.”

Momo le Couteau anime un atelier d’échecs au centre social

Ancien cogneur des rues de Duke, Momo purge ses TIG au centre social de Northside. Son arme ? Le roi, la reine et les pions. “Les échecs, c’est comme une embrouille : faut calculer, attaquer, puis disparaître.” Depuis, une dizaine d’ados suivent ses cours chaque semaine. Certains disent qu’il a remplacé le gang par la stratégie. D’autres disent… qu’il bluffe.

Pollution record : l’air de Duke classé Dans la catégorie toxique psy

 Selon une étude conjointe de l’Institut Météo-Social du Pays, l’air ambiant de Duke contient désormais 42% de particules fines, 12% de cendres, et "une quantité non négligeable d’hostilité". Une hausse spectaculaire des ventes de masques à gaz et des cagoules a été constatée, utilisés non seulement contre la pollution, mais aussi pour les petits larcins du quotidien.